Actes du premier colloque international de l'association Verre et Histoire, Paris-La Défense / Versailles, 13-15 octobre 2005

Isabelle LECOCQ
Première assistante
Institut Royal du Patrimoine Artistique, Bruxelles (Belgique)

Le verre plat dans le vitrail monumental des anciens Pays-Bas au xvie siècle

La plupart des vitraux anciens conservés en Belgique, soit les anciens Pays-Bas du sud et la principauté de Liège, datent du xvie siècle qui est véritablement un âge d’or pour l’art du vitrail belge. Des textes, des documents d’archives et l’examen des témoins conservés fournissent diverses informations sur l’utilisation du verre plat par les peintres-verriers concepteurs de vitraux monumentaux. La présente contribution envisage deux aspects : le verre en tant que matière première utilisée par le peintre-verrier (approvisionnement, modalités d’achat, coût d’un vitrail) et la mise en œuvre du verre dans l’élaboration d’une verrière monumentale (d’après les textes et les archives, et d’après l’examen visuel).

The majority of ancient preserved stained glass windows in Belgium are dated from the 16th century which was truly a golden age for the art of stained glass in Belgium. Texts, archives and careful examinations of preserved specimens can tell much about the use of flat glass by the artists conceiving those monumental windows. This contribution will encompass two different aspects: glass as raw material used by the glass painter, and its setting in the composition of a stained glass window (from texts and visual examination).

Introduction

La plupart des vitraux anciens conservés en Belgique, soit les anciens Pays-Bas du sud et la principauté de Liège, datent du xvie siècle qui est véritablement un âge d’or pour l’art du vitrail belge. Des textes, des documents d’archives et l’examen des témoins conservés fournissent diverses informations sur l’utilisation du verre plat par les peintres-verriers concepteurs de vitraux monumentaux. La présente contribution envisage deux aspects : le verre en tant que matière première utilisée par le peintre-verrier (approvisionnement, modalités d’achat, coût d’un vitrail) et la mise en œuvre du verre dans l’élaboration d’une verrière monumentale (d’après les textes et les archives, ainsi que l’examen visuel). Elle s’appuie sur des textes déjà publiés pour la plupart, mais dont le contenu n’a pas été exploité systématiquement en ce qui concerne la matière verre qui nous occupe. Les observations matérielles sont basées sur les vitraux qu’il m’a été donné d’étudier dans le cadre de ma thèse de doctorat1 et de mon travail à l’Institut royal du Patrimoine artistique où je suis chargée, en tant qu’historienne de l’art, de l’étude des vitraux et de l’encadrement des interventions de conservation-restauration.

∧  Haut de pageI. Le verre en tant que matière première utilisée par le peintre verrier

a. Approvisionnement

Une distinction est à faire s’il s’agit de verre blanc incolore ou de verre de couleur. Au moins à partir du milieu du xvie siècle, tout indique que le verre blanc est produit dans les anciens Pays-Bas, tandis que le verre de couleur est importé.

En effet, vers le milieu du xvie siècle, la production du verre blanc connaît dans les anciens Pays-Bas un essor considérable, grâce au formidable épanouissement de l’industrie verrière lié à la venue de verriers étrangers, français et surtout italiens. Jusqu’alors, le verre blanc était de qualité relativement médiocre et des documents d’archives laissent entendre qu’il était souvent importé. Par exemple, pour les verrières commandées, en 1468, à Bruges, à l’occasion du mariage de Charles le Téméraire, Katherine, la veuve du verrier Antoine de Ringle, est payée pour « voirure blanc françois »2.

Les verreries capables de produire du verre blanc de qualité pendant la seconde moitié du xvie siècle sont localisées pour la plupart d’entre elles dans la province du Hainaut3 : Barbençon, Beauwelz, Froid-Chapelle, Macquenoise, Momignies. Le célèbre géographe Mercator (1512-1594) relève aussi la présence de fours à verre à Leernes et dans la région de Walcourt. Il déclare qu’on y fabrique « pièces et lames de voirre transparent par lesquelles on arreste les incommodités du ciel d’entrer dans temples et maisons ; et celles-cy précellent toutes autres qui se font ailleurs ; s’y font aussi toutes sortes de voirres, tant vaisseaux à boire qu’autres »4. Des verreries existent également à Anvers et Liège, mais elles sont spécialisées dans la production de verre à la façon de Venise5. Même si une activité modeste y est attestée, la région de Bruxelles et le Namurois voient le développement de leur industrie verrière plus tardivement6. Une fournaise a été mise au jour en Brabant wallon qui pourrait avoir produit du verre à vitre, à Ways7.

La plupart des verreries hennuyères appartiennent à la famille des Colinet ou Colnet8. Elles sont spécialisées dans la production de verre à vitre et de verre commun qu’elles écoulent grâce à des marchands citadins des Pays-Bas méridionaux et aussi de la France. Le journal tenu par Armand Colnet9, maître des verreries de Beauwelz et de Macquenoise, fournit de précieuses indications sur les ventes de cette entreprise de 1567 à 1613. Le commerce est organisé autour de Mons et de Reims. Les campagnes de distribution de la production annuelle sont destinées alternativement à l’une et l’autre. Colnet s’arrête chez les petits commerçants des bourgades traversées. Les marchands de Mons et de Reims lui reprennent tous les verres qui n’ont pas été achetés sur le parcours. Une table ou feuille de verre à vitres provenant de Lorraine coûte de 1 à 2 sols.

Pendant le xvie siècle, comme aux siècles précédents, les verres de couleur ne semblent pas être fabriqués dans les anciens Pays-Bas. Les comptes renseignent différentes origines pour les verres importés10 : la région rhénane, les duchés de Bourgogne, de Lorraine, de Normandie, les vallées de la Seine et de la Loire, ou encore l’Italie, voire la Syrie. À Bruges, au milieu du xve siècle, neufs verriers achètent ensemble du verre occidental11. Les comptes de la ville de l’exercice 1428-1429 mentionnent aussi la confection par le verrier Claise Lupeart de quatre fenêtres contenant 45 pieds de verre oriental et d’une autre de 8 pieds de verre français12. Au milieu du xve siècle, lorsqu’il réalise un vitrail pour le chœur de l’église de l’abbaye du Val-Saint-Lambert, le verrier liégeois Johan Naize utilise des verres de couleur qui viennent de Cologne, via Maastricht probablement13. À la fin du xve siècle, du verre rouge de Bourgogne est acheté à Nicolas Rombouts par des artisans brugeois14. Par contrat du 30 mars 1535, le verrier Gommarus Loop de Nivelles s’engage à utiliser du verre de Bourgogne pour la verrière de l’abbé de Tongerloo à Saint-Gommaire de Lierre15. À l’occasion de son mariage, le 26 novembre 1517, Jean de Laitre reçoit de son beau-père quatre « chaires de voile d’Allemagne » et « trois rolles de ploncke »16. En 1594 encore, du verre coloré est importé des Vosges17.

Cette situation des anciens Pays-Bas pour l’approvisionnement du verre correspond à ce que l’on observe en Angleterre à partir des années 1570-159018. Jusqu’alors, le verre ordinaire est importé du continent. En 1590, on dénombre par contre une quinzaine de verreries en Angleterre et on estime qu’à peu près la moitié est capable de fournir du verre à vitre, grâce au savoir-faire des verriers lorrains qui y sont employés. Seul le verre de couleur continue alors à être importé.

Pendant la seconde moitié du xvie siècle, les guerres et l’insécurité ambiante entravent gravement l’industrie verrière. Les routes ne sont pas sûres, mais surtout, la main-d’œuvre spécialisée, particulièrement les verriers lorrains, devient plus difficile à trouver et à fixer. À partir de 1550, ces verriers émigrent massivement de la Lorraine vers la Picardie et le Hainaut, pour des raisons religieuses, mais ils ne font que transiter, partant plus au nord à cause des persécutions du duc d’Albe. En 1569, Armand Colnet note dans son journal le départ de Guiot, un de ses ouvriers d’Argonne, « parti avec les lorrains qui disent vouloir gasgner l’Engleterre par crainstes des événements »19. Le 15 avril 1579, il déclare qu’il a du arrêter le grand four de Momignies : suite à la prise du château de Chimay, « MM. Dhennezel, Thietry, Thissac et son filz, Foucaut, Dorlodo et leurs aides ont quisté besogne car ils sont religionnaires »20. Pour trouver de la main-d’œuvre spécialisée, Colnet n’hésite pas à se rendre à l’étranger pour recruter des maîtres verriers vénitiens, allemands et français. Après une période particulièrement difficile entre 1570 et 1582, la production reprend plus ou moins normalement jusque 1594. En 1595, les fours sont éteints « ad cause des gherres »21.

∧  Haut de pageb. Modalités d’achat

L’achat du verre à des marchands est une pratique usuelle, ancrée de longue date. Au début du xve siècle, les échevins de Mons convient à leur table Olivier Celi, marchant de Lucques, « pour l’amour et honneur de ce qu’il estoit homs estragniers et que à l’église de Saint-Germain il avoit donnet le verre d’une verrière […] »22. Le verre peut transiter par des intermédiaires. Le 21 avril 1569, Ferrand de Bonju, verrier normand, vend à un dénommé Jacques Baudet, marchand à Rouen, cinquante caisses de verre à vitre pour Jean Cassopin, demeurant à Anvers23. En 1619, un batelier de Nevers transporte par eau 3000 liens et cinq caisses de verre pour Benjamin de Jonge qui demeure à Paris et qui devra remettre la marchandise à un marchand flamand24.

Les règlements de corporations de Tournai (1480) et de Liège (1544) prévoient l’achat et la distribution équitable du verre importé. L’article 23 du règlement tournaisien25 déclare que si du verre en plateau est introduit à Tournai en vue de vente, les verriers peuvent en avoir leur part, comme les acheteurs, pourvu qu’ils soient présents à la vente, qu’ils prennent immédiatement livraison du verre et qu’ils le paient sans retard. Si un verrier achète le verre, ses compagnons francs-maîtres du métier en ont leur part. Celui qui va à l’encontre de cet article du règlement est passible d’une amende de 10 sols tournois.

L’article 59 du règlement des corporations liégeoises26 ordonne que lorsqu’arrive dans la cité un envoi de vitres (voilles) appartenant à un étranger, nul du métier ne peut en acheter avant que le valet l’ait fait savoir à tous les confrères pour permettre à chacun de s’en fournir.


Photographie : Bruxelles, cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, transept, vitrail de Marie de Hongrie et Louis II Jagellon (copyright IRPA/KIK)

Fig. 1 : Bruxelles, transept de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, vitrail de Marie de Hongrie et Louis II Jagellon (1538), exemple de vitrail incluant des verres incolores, des verres colorés et des verres peints (© IRPA/KIK).

∧  Haut de pagec. Coût

Le verre est une matière précieuse. Il représente une part non négligeable des biens du peintre-verrier, outre sa demeure, ses outils, sa documentation, ses dessins, ses modèles et ses manuels de technique. Les artisans sont soucieux de la conservation de ces biens et il n’est pas rare qu’ils prennent des dispositions testamentaires, ou autres, à cet effet. En 1485, Pietre ou Pieter le Vearier, encore en vie, lègue à Marcke le verrier, « tous ses biens meubles, tous les outils et verres qui se trouveront chez lui à son décès »27.

Comme on peut logiquement le supposer, le prix d’un vitrail est fonction de la qualité du verre utilisé, de sa nature (incolore ou coloré) et de sa préparation (peint ou non) (fig. 1).

Entre 1587 et 1598, à Liège, pour un vitrail historié, l’administration du prince évêque Ernest de Bavière débourse une somme variant de 4 à 230 florins28. Le premier montant correspond à un vitrail aux armes de l’évêque, placé dans une demeure particulière, et le second, à une grande fenêtre donnée par l’évêque à l’église des Jésuites. Les sommes engagées pour la confection de verrières pour des maisons particulières et de vitraux héraldiques (verrière « aux insignes et armes de l’évêque », « aux armes de l’évêque », « aux armes du prince », « armoriée ») sont nettement moindres que celles qui le sont pour des vitraux plus importants, destinés principalement à des églises. Dans un cas, elles s’échelonnent de 4 à 20 florins et dans l’autre, de 60 à 230 florins. Au même moment à Mons, les prix varient en moyenne de 12 livres (vitrail d’appartement avec « armories et portraicture de sainte Waudru »29) à 50 livres (verrière donnée par le chapitre à l’église Sainte-Elisabeth, sans autre précision30).

Le prix est souvent calculé au pied carré et par panneau achevé. Les statuts de Liège de 1544 recommandent aux voiriers de ne pas frauder sur la mesure. Un contrôle est effectué avant le paiement. Les comptes font parfois mention de ce contrôle : en 1568-1569, Jehan de Five, receveur du chapitre de Sainte-Waudru paye 44 livres 17 sous 6 deniers au verrier Antoine Eve « pour la verrière armoyee donnée par le chapitre à l’église du Béguinage de la ville de Mons, verrière contenant par certification de Jehan Repu machon de leglise 48 p[ieds] »31.

Les verres colorés et peints coûtent plus cher que le verre incolore. Les prix dissocient parfois d’ailleurs l’un et l’autre. Par exemple, en 1559, à Mons, Jacques Eve réalise un vitrail où le verre historié coûte 18 sous le pied et le verre blanc, 4 sous, 9 deniers32. Le vitrail que Dierick le jeune livre en 1571 à l’abbaye du Val-Saint-Lambert coûte 475 florins pour 242 pieds en blanc et cinquante panneaux en couleur, couvrant 166 pieds33.

Le calcul du coût d’un vitrail en dissociant les verres de couleur ou peints des verres blanc est le plus courant, mais il ne fait pas l’unanimité comme en témoigne un différend survenu au milieu du xvie siècle sur un chantier au couvent des Annonciades de Bruges entre le peintre Pourbus et le verrier Hermans34. Celui-ci a été chargé de réaliser des vitraux d’après des cartons que Pourbus avait établis d’après les projets de son beau-père Lancelot Blondel. Il refuse de dédommager le peintre pour son travail parce qu’il le trouve trop onéreux. En effet, Pourbus a calculé son prix sur base de la superficie totale du vitrail, contrairement à la coutume. Et Hermans qui conçoit la chose d’un point de vue artisanal ne veut dédommager le peintre que pour les pieds carrés peints. Le litige est porté devant les échevins le 30 mars 1552, on ignore l’issue de l’affaire.

Le verrier ne détermine pas librement son prix : la corporation veille. En 1568, Nicolas Bloemsteen doit revoir à la baisse le prix qu’il demande pour l’exécution de deux vitraux historiés après estimation des doyens de la gilde d’Anvers35. Les vitraux en question, une Résurrection et une Crucifixion avec les armes du duc d’Albe dans la partie inférieure, sont placés à la chapelle de la citadelle d’Anvers, au prix de 48 livres au lieu des 53 livres et demie initialement demandées.



  • 1.  Lecocq I., 2001, Le vitrail monumental en Wallonie pendant la seconde moitié du xvie siècle, Thèse présentée en vue de l’obtention du grade de docteur en histoire de l’art et archéologie, Thèse Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix, Namur, à paraître dans la série du Corpus Vitrearum.  ↑
  • 2.  Vanden Bemden Y, 2000, « Le métier de verrier à la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance dans les anciens Pays-Bas », Österreichische Zeitschrift für Kunst und Denkmalpflege, vol. LIV, p. 380.  ↑
  • 3.  Lefebvre V., 1938, La verrerie à vitres et les verriers de Belgique depuis le xve siècle, Publication occasionnelle de l’Université du Travail, Charleroi, sp. p. 16-26.  ↑
  • 4.  Lefebvre, 1938, p. 18.  ↑
  • 5.  Leboutte R., 1989, « Le contexte économique et social du xvie au xviiie siècle », Le verre en Belgique des origines à nos jours, Engen L. dir., Anvers : Fonds Mercator, p. 72 ; Engen L., 1989, « Les verreries du Pays de Liège », ibid., p. 135 et 136.  ↑
  • 6.  Leboutte, 1989, p. 73-84.  ↑
  • 7.  Les données archéologiques concernant la production du verre plat en Belgique se limite à cette fournaise (Fettweis H., 1989, « Les verreries du Brabant wallon », Le verre en Belgique des origines à nos jours, op. cit., p. 115-116).  ↑
  • 8.  Plusieurs maîtres-voiriers, tous fils ou gendres du Sire de Colnet, reçoivent le 7 avril 1559 des franchises de Philippe II : Nicolas et Adrien Colnet à Barbençon, Paul Ferry et Jean Colnet à Froidchapelle, Nicolas Colnet et Guillaume Ferry à Genappe, à Robert Colnet et Philippe Ferry à Namur. Voir Thiry M., 1989, « Les verreries du Hainaut », Le verre en Belgique des origines à nos jours, op. cit., p. 93-103, sp. p. 101-102 et Philippe M., 1998, « Naissance de la verrerie moderne xiie-xvie siècles. Aspects économiques, techniques et humains », De Diversis Artibus, XXXVIII, Turnhout : Brepols, p. 241-242.  ↑
  • 9.  L’authenticité de ce document, couramment dénommé « monstrance de Beauwelz », est sérieusement remise en question. Voir Page J.-A., 2002, « The Catalogue Colinet : a mid-16th-century manuscript ? », Majolique et verre, de l’Italie à Anvers et au-delà. La diffusion de la technologie au xvie et au début du xviie siècle, Actes du colloque d’Anvers, juin 1999, Anvers : Johann Veeckman, p. 243-262.  ↑
  • 10.  Philippe, 1998, p. 21-84.  ↑
  • 11.  « Westersche glas ». Voir Van de Velde A., 1905, Het Schildergild te Brugge of de Unie der ambachten van de beeldemakers, huusscrivers, cleerscrivers, zadelaars, gareelmakers, boomhauwers, glazemakers en spiegelmakers van de XIVe tot de XIXe eeuw, Bruges, p. 76.  ↑
  • 12.  « Oosterschen glaze » et « Vrancschen glaze ». Voir Van de Velde, 1905, p. 76, note 1.  ↑
  • 13.  Dejaer L., « Peintres verriers liégeois aux xive et xve siècles », Chronique archéologique du Pays de Liège, 1932, p. 85.  ↑
  • 14.  Vanden Bemden, 2000, p. 380.  ↑
  • 15.  « Borgonschen gelase ». Cité dans Helbig J., 1968, « Les vitraux de la première moitié du XVIe siècle conservés en Belgique. Provinces d'Anvers et de Flandres », Corpus Vitrearum Medii Aevi, Belgique, II, Bruxelles : Buggenhoudt, p. 259.  ↑
  • 16.  Cité dans Yernaux J., 1951, « L'art du vitrail au Pays mosan », Bulletin de la Société des Bibliophiles liégeois, XVIII, p. 131.  ↑
  • 17.  Vanden Bemden, 2000, p. 380.  ↑
  • 18.  Voir Godfrey E.S., 1975, The Development of English Glassmaking. 1560-1640, Oxford : Clarendon Press, 1975, en particulier p. 200-224.  ↑
  • 19.  Chambon R., 1960, « Les verrières forestières du Pays de Chimay du xiie siècle au xviiie siècle d'après les documents d'archives », Publications de la Société d'histoire régionale de Rance, IV, p. 158.  ↑
  • 20.  Chambon, 1960, p. 161.  ↑
  • 21.  Ibid., p. 162.  ↑
  • 22.  Devillers L., 1880, Le passé artistique de la ville de Mons, Mons : Masquillier, p. 18.  ↑
  • 23.  Le Vaillant de la Fieffe O., 1872, Les verreries de la Normandie, Rouen, p. 40.  ↑
  • 24.  Girancourt A., 1886, Nouvelle étude sur la verrerie de Rouen, Rouen, p. 57.  ↑
  • 25.  « Item que dores en avant s’aucune personne amenant voire par platiaux, à le somme [à l’aide de bêtes de sommes], à le vaghe [par vague, c’est à dire par eau courante], ou au loien [par des liens, donc tiré, halé], pour le vendre en cestedicte ville, iceulx voiriers poront avoir part audit voire comme aront les acheteurs, pourveu que iceulx voiriers feussent lors présens et qu’ilz le prenissent et paiassent prestement, et non autrement, ou se aucun voirier l’achetoit, ses compaignons frans dudit mestier avoir part avec lui, et qui feroit le contraire il encheroit en l’amende de dix solz tournois pour chascune fois qu’il seroit trouvé ». Cité dans Goovaerts A., 1896, « Les ordonnances données en 1480 à Tournai aux métiers des peintres et verriers (auxquels étaient affiliés ceux des enlumineurs, des peintres de carte à jouer, de jouets d'enfants, des papiers de tenture et sur verre, des badigeonneurs à la colle et des mouleurs », Commission royale d'Histoire, Bulletins, Ve série, VI, Bruxelles, p. 69.  ↑
  • 26.  « Et pour ce que qu’aucuns Grossiers de Membre des Voiriers ou autres acheptent & levent sur les voilles, que les estrangiers amenent en cette Cité, pour les revendre & recoper aux autres indigens, ou les envoyer hors de la Cité, ce qui cause & tourne à gros domaiges des pauvres compagnons & biens publicq de laditte Cité, ordonnons, que personne ne présume achepter voilles auxdits estrangiers, amineis en cette Cité, si premièrement le varlet & serviteur dudit Membre des Voiriers n’at estez notifiez aux compagnons Voiriers de laditte Cité, que tels voilles sont amineis à vendre, afin qu’ils les peuvent achepter s’ils veuillent, sur peine & amende d’un florin d’or, à appliquer comme dessus ». « Chartres et privilèges du bon métier des orfèvres, de la cité, franchise, & banlieue de Liège », Chartes et privilèges des XXXII bons métiers de la ville, cité et banlieue de Liège, Liège : Chez la Veuve Procureur, 1731, II, p. 360. Article du règlement également rapporté par Polain E., 1937, « Ernest de Bavière, Évêque et prince de Liège (1581-1612) », Bulletin de l'Institut archéologique liégeois, LXI, p. 186-187.  ↑
  • 27.  Dejaer, 1932, p. 86.  ↑
  • 28.  Pinchart A., 1863, Archives des arts, sciences et lettres. Documents inédits, Gand, II, p. 9.  ↑
  • 29.  Mons, Archives de l'État, Manuscrits, n° 71, III, « comptes 1550-1600 ».  ↑
  • 30.  Ibid.  ↑
  • 31.  Ibid.  ↑
  • 32.  Devillers, 1880, p. 461.  ↑
  • 33.  Yernaux, 1951, p. 157.  ↑
  • 34.  Huvenne P., 1984, Pieter Pourbus, peintre brugeois, 1524-1584, Catalogue d'exposition, Bruges, p. 32 et 307.  ↑
  • 35.  Pinchart A., 1881, Archives des arts, sciences et lettres. Documents inédits, Gand, II, p. 270.  ↑